DeSCRIPTIOn
Le chorégraphe Pierre Rigal s’est entouré de cinq danseur·ses hip hop multiprimé·es pour une plongée survoltée dans la jungle urbaine. Au rythme d’une bande son électronique ponctuée de crissements de pneus, sirènes et klaxons, les interprètes nous baladent à toute allure d’une scène de rue à une autre, d’une course-poursuite tout en tension à une baston de ninjas (!) hilarante.
Un impressionnant bloc de lumière trône au centre de la scène, comme un mur, un immeuble ou une cité tout entière. Cette surface incandescente change de couleur, clignote, envoie des flashs et trompe nos sens. Elle illumine les danseur·ses, les arrachant à l’obscurité, ou n’en présente que des silhouettes en mouvement permanent. Des personnages passent, circulent : autant de figures inspirées par les jeux vidéo, la télévision, les mangas et la bande dessinée.
Au fil des jeux de lumière et des tableaux à l’esthétique cinématographique, les corps des danseur·ses se déshumanisent peu à peu. Une immersion futuriste fait même apparaître quelques androïdes et autre créatures curieuses et drolatiques en sweat à capuche… Ces guerrier·es du bitume ne manquent pas d’humour et d’ironie dans cet espace urbain à la fois beau et violent, poétique et impitoyable. La danse est leur moyen de survie.
Coproduction Compagnie Dernière Minute / Suresnes Cités danse 2009 / TGP – CDN de Saint-Denis / Le Parvis – Scène nationale de Tarbes-Pyrénées
Avec le soutien de Théâtre Garonne – Toulouse
La Compagnie Dernière Minute reçoit le soutien de la Direction des Affaires Culturelles Occitanie au titre des Compagnies et Ensembles artistiques à Rayonnement National et International.
La Compagnie Dernière Minute est subventionnée au titre de l’aide au conventionnement par la Région Occitanie et la Ville de Toulouse.
La Compagnie Dernière Minute reçoit le soutien de la Fondation BNP Paribas pour l’ensemble de ses projets.© Pierre Grosbois